Ma position par rapport à la zone du Charmoy

Publié le par Dominique Girard

 

Je lis différentes affirmations souvent contradictoires qui me sont attribuées concernant ce qui est qualifié de "projet Leclerc". Je souhaiterais apporter les éléments de précision suivants.


    - personne, et en tout cas pas moi, ne peut bien évidemment être contre le développement d'une zone commerciale du Charmoy. Mais tout projet d'importance doit respecter des règles auxquelles il convient de se soumettre.


    - un tel projet ne relève pas en tant que tel des attributions du Conseil Général de la Côte d'Or ou du Conseiller Général du Canton.


    - l'acceptation ou le refus d'un projet de ce genre ne dépend pas seulement du vote du maire de la commune concernée, du président de la Communauté de communes, ou du représentant du Conseil Général. La Commission Départementale d'Aménagement Commercial (CDAC), présidée par le préfet, comporte plusieurs membres, appartenant à différentes collectivités ou associations. Ils peuvent même provenir des départements voisins quand le projet déborde un seul département (12 membres prévus pour la CDAC du 8 mars).


    - le projet qui a été mené et refusé dernièrement (8 mars 2011) par la CDAC est peut être tout simplement la manifestation d'une maladresse de méthode dans le portage par le maire d'Auxonne, qui a cru, certainement de bonne foi, pouvoir être seul à soutenir un projet dont l'impact débordait pourtant largement les limites de la ville, et même du canton.

La politique actuelle envers le commerce, quel que soit le département observé, est plutôt de restriction par rapport aux hypermarchés. Tout projet devrait s'inscrire dans une politique globale d'aménagement du territoire issue d'un diagnostic partagé posant la place de la ville centre par rapport à son environnement et la place accordée au centre-ville. On ne peut imaginer une ville centre avec un centre désertifié. Par ailleurs, un projet commercial d'importance ne peut se concevoir sans la prise en compte des communes voisines.
Espérer un accueil favorable de la part de la CDAC suppose qu'il y ait une communauté de vue des partenaires devant cette commission. Il est donc indispensable qu'un projet, quel qu'il soit, soit élaboré dans la concertation, de tous les acteurs, municipalités, communauté de communes, consommateurs, commerçants…


A mon sens, un projet réussi pour tout le territoire ne peut être issu que d'un consensus. Rien ne peut se bâtir dans une démarche isolée, aboutissant malheureusement à l'affrontement et à la division. En voulant gagner seul, on fait quinze mille perdants.


Le 22 mars 2011
Dominique Girard, candidat Droite modérée aux élections cantonales, canton d'Auxonne.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article